Paroles des créateurices
» Il est vivant mais dans sa tête il est mort. «
» C’est des conditions de vie exécrables pour les gens qui dorment où on dort (hébergements d’urgence). Y’en a ils se lèvent le matin pour aller travailler ou à l’école. Et y’en a ils se lèvent le matin pour attendre que le soir il arrive. C’est ça en fait. Et du coup les gens ils prennent de la drogue, et des fois ils volent. Et encore, ils volent quand ils ont le courage de voler. Sinon ils se droguent dans un coin, le temps que ça passe. «
» On met une tête de mort. Parce que de toute façon ça mène à la mort ce train de vie là. Si on reste comme ça trop longtemps on va finir par mourir. On peut pas rester en vie. Les gens ils sont sain d’esprit après ils finissent fous. Après on se demande pourquoi ils sont fous. «
Participant, 20 ans, VD
Thèmes : Logement/Quartier, Santé Mentale, Droit à un avenir ouvert
Se retrouver dans des hébergements d’urgence lorsqu’on est un·e·x jeune adulte est dangereux car un nombre important de personnes et de problématiques y sont regroupés. Il y a le danger des addictions, l’impression qu’on ne va jamais sortir de là. Les jeunes qui se retrouvent sans domicile fixe ont juste besoin » qu’un être humain ait confiance et qu’il lui donne l’occasion de faire quelque chose. Un travail, apprendre, n’importe quoi. Juste l’opportunité. « .